Gazon anglais inconvénients : voilà un sujet qui mérite toute votre attention. Sous son apparence parfaite, ce gazon cache bien des contraintes. Son vert intense attire les regards. Mais il exige une quantité d’eau impressionnante et un entretien constant. Chaque goutte d’eau compte. Chaque tonte fatigue. Et chaque traitement coûte cher.
Le ray grass anglais, souvent utilisé, pousse vite mais boit beaucoup. La fétuque élevée gazon, bien qu’un peu plus résistante, demande aussi des soins réguliers. Sans arrosage automatique, tout se dessèche en été.
Entre temps, énergie et argent, cette pelouse parfaite épuise. Pourtant, il existe des solutions. Des alternatives plus sobres, plus intelligentes, plus respectueuses.
Vous aimez les beaux jardins ? Alors découvrez les vrais coûts et les bons choix à faire. Vous ne verrez plus jamais le gazon anglais de la même façon.
Gazon anglais inconvénients : un entretien gourmand, coûteux et exigeant
Le gazon anglais séduit par son aspect. Pourtant, son entretien quotidien devient vite un vrai fardeau. Son apparence parfaite a un prix bien plus élevé qu’on ne le pense.
Une consommation d’eau bien au-delà de la norme
Les limites du gazon anglais commencent souvent par une soif excessive. Pour une surface de 100 m², il faut jusqu’à 12 000 litres d’eau par an. C’est énorme. Cela équivaut à plus de 80 baignoires remplies, uniquement pour garder ce vert impeccable.
Son besoin en eau vient du ray grass anglais, souvent présent dans les mélanges. Cette variété pousse vite, mais ne supporte pas la sécheresse. Même une fétuque élevée gazon, pourtant plus tolérante, ne résiste pas sans arrosage prolongé.
Et ce n’est pas tout. En été, il faut arroser au moins deux fois par semaine. Un système automatique devient indispensable. Or, un arrosage automatique coûte entre 300€ et 800€, sans installation comprise.
Voici une estimation annuelle des coûts d’arrosage pour 100 m² :
| Type de gazon | Arrosages hebdomadaires | Coût annuel (eau) | Besoins en eau |
|---|---|---|---|
| Gazon anglais | 2 à 3 | 80 à 120 € | Élevé |
| Gazon fétuque | 1 | 30 à 40 € | Modéré |
| Gazon rustique (mélangé) | 1 | 20 à 35 € | Faible |
Avec un été sec, la différence se creuse rapidement. Et ce n’est que l’arrosage…
Un cycle de tonte intensif qui fatigue
En plus d’être gourmand en eau, le gazon anglais pousse très vite. Le gazon ray grass, principal composant, impose une tonte tous les 4 à 5 jours. Pas de répit.
En avril et mai, sa croissance explose. Il devient nécessaire de tondre deux fois par semaine pour maintenir un aspect net. Cela demande du temps, de l’énergie, mais aussi de l’essence ou de l’électricité.
Un robot tondeuse ? Bonne idée, mais pas sans budget. Il faut compter entre 500€ et 1 200€ selon les modèles. Une tondeuse thermique haut de gamme coûte environ 450€, et demande un entretien annuel de 60€ à 80€.
Alors, même si le rendu est parfait, l’entretien devient vite contraignant. Et quand le temps manque, la pelouse devient vite un champ irrégulier.
Des traitements fréquents et indispensables
Le gazon anglais comprend aussi sa fragilité. Il est très sensible aux maladies fongiques comme la rouille, le fil rouge ou encore les taches brunes. Ces affections apparaissent surtout avec l’humidité et une mauvaise aération du sol.
Il faut donc :
- Aérer le sol au moins 2 fois par an ;
- Traiter contre les champignons dès les premiers signes ;
- Appliquer des engrais à libération lente.
Le coût annuel en produits d’entretien peut atteindre 100€ à 150€, sans les frais liés à l’intervention d’un jardinier. Et en cas de maladie persistante, certaines zones doivent être resemées.
Le semis de gazon ray grass anglais revient à 7€ à 12€ les 10 m², soit 70€ pour 100 m². Ce coût s’ajoute aux engrais, aux fongicides et au temps passé.
Un impact environnemental difficile à justifier
Même si peu de gens en parlent, l’empreinte écologique du gazon anglais est élevée. Il consomme trop d’eau, demande des produits chimiques et multiplie les interventions mécaniques.
En comparaison, un gazon composé de fétuque élevée ou de gazon fétuque consomme moins, résiste mieux aux sécheresses et limite les maladies.
De plus, les coupes fréquentes génèrent beaucoup de déchets verts. Ces résidus doivent être compostés ou évacués, ce qui alourdit encore la charge écologique. Il devient difficile de justifier cet effort pour une simple question d’esthétique.
Gazon anglais inconvénients : des solutions alternatives pour économiser sans sacrifier le style
Heureusement, des solutions existent. Elles permettent de garder un beau jardin tout en réduisant les efforts, les dépenses et les dégâts sur la nature.
Choisir des variétés plus sobres et résistantes
Des espèces plus adaptées aux climats secs offrent un bon compromis. La fétuque élevée gazon est parfaite pour ceux qui veulent limiter l’arrosage. Elle tolère bien la chaleur, supporte le piétinement, et reste verte plus longtemps.
D’autres alternatives comme la fétuque rouge traçante ou le paturin des prés offrent un bon enracinement et une pousse plus lente. Résultat : moins de tonte, moins d’eau, et un gazon tout aussi agréable au regard.
On peut aussi opter pour des mélanges plus rustiques. Ils associent ray grass anglais, gazon fétuque et dichondra pour équilibrer pousse, résistance et entretien réduit.
Adopter les bons gestes pour réduire l’arrosage
On peut limiter les besoins en eau sans tout changer. Il suffit d’adopter quelques habitudes simples et efficaces :
- Arroser tôt le matin ou tard le soir, pour éviter l’évaporation.
- Utiliser des paillis organiques pour retenir l’humidité.
- Laisser l’herbe un peu plus haute : cela protège le sol du soleil.
- Installer un récupérateur d’eau de pluie, idéal pour l’arrosage gratuit.
En appliquant ces techniques, on peut économiser jusqu’à 50 % d’eau par an, sans que le jardin en souffre.
Oser repenser l’espace extérieur
Pourquoi vouloir tout couvrir d’herbe ? Un jardin peut être beau et accueillant sans forcément dépendre d’un gazon classique.
On peut :
- Créer des zones fleuries avec des vivaces résistantes à la sécheresse ;
- Utiliser des plantes couvre-sol comme le thym, le trèfle nain ou le sedum ;
- Mélanger graviers décoratifs, pavés et zones végétales.
Ces aménagements nécessitent peu d’entretien et consomment très peu d’eau. En plus, ils favorisent la biodiversité en attirant abeilles, papillons et oiseaux.
Investir une fois, économiser longtemps
Certains choix paraissent coûteux à court terme, mais rentables sur la durée. Remplacer un gazon anglais par un mélange rustique, installer une cuve de récupération d’eau ou repenser son jardin sont autant de moyens de faire des économies durables.
Et surtout, ils permettent de sortir du cycle infernal des inconvénients du gazon anglais : arroser, tondre, fertiliser, recommencer.
Voici une comparaison synthétique des solutions existantes :
| Solution | Coût initial | Entretien | Consommation d’eau | Aspect visuel |
|---|---|---|---|---|
| Gazon anglais | Moyen à élevé | Très élevé | Très élevée | Très soigné |
| Fétuque élevée / ray grass mix | Faible à moyen | Moyen | Moyenne | Soigné |
| Couvre-sol + massif | Variable | Faible | Très faible | Naturel |
| Gazon synthétique | Élevé | Faible | Nulle | Uniforme |
Avec ces solutions, il est possible de créer un jardin durable, beau, facile à vivre… sans subir les gazon anglais inconvénients.
Osez dire non au gazon parfait
Les inconvénients gazon anglais dépassent de loin les attentes. Ce rêve vert devient vite un cauchemar logistique. Entre les litres d’eau engloutis, les frais d’entretien et l’impact écologique, cette pelouse modèle perd son éclat. Elle fatigue, elle pèse, elle coûte. Et pour quoi ? Un décor trop lisse, trop exigeant.
Mais bonne nouvelle : d’autres options existent. La fétuque élevée gazon, les gazon fétuque mixtes ou encore les couvre-sols créent des espaces vivants et durables. Ils demandent moins, et donnent plus.
Changer son jardin, c’est aussi changer de regard. C’est accepter l’imperfection, choisir la liberté. C’est redonner du sens à chaque mètre carré.
Alors, dites adieu au stress du gazon parfait. Dites bonjour à un extérieur beau, simple, libre… et surtout plus vrai.
